Des poulains timides et graciles regardent avec curiosité par-dessus un mur de pierres sèches de Minorque et vous observent. Des senteurs enivrantes de plantes et de fleurs envahissent votre chambre par la fenêtre ouverte. En même temps, vos oreilles se plaisent à écouter le chant symphonique d’oiseaux interrompu de temps à autre, par les braiments d’un âne paresseux se plaignant de son ennui…
Voilà ce que furent la plupart de mes journées de télétravail à Minorque au printemps dernier, lorsque nous avons été contraints au confinement provoqué par la pandémie du coronavirus.
Alors que des millions de personnes se sentaient angoissées d’être confinées dans les villes, nous, les habitants privilégiés de Minorque avons vécu une expérience que j’ose qualifier de quasi mystique.
Ce ne fut pas du tout la même chose de subir l’avalanche de nouvelles inhumaines et apocalyptiques sur la covid-19, en étant piégés dans un environnement urbain aux avenues désertées où seules des voitures de police lançaient des messages punitifs que d’être à Minorque dans le cocon pacifique et spirituel de la campagne et de la mer…
Et la sagesse populaire le dit déjà : « À toute chose malheur est bon » Grâce au silence dû à la cessation de l’activité humaine, les habitants de l’île ont pu entendre le bruissement de la nature, la voix de la sagesse qui nous a rappelés les véritables priorités de la vie.
Nous avons découvert avec étonnement que pour beaucoup d’entre nous, la plupart des tâches professionnelles que nous accomplissons habituellement peuvent être réalisées confortablement chez soi.
Nous avons appris à concilier notre vie familiale et notre travail, et nous avons même été capables de nous arrêter quelques instants pour profiter d’une belle aube ou d’un exaltant coucher de soleil.
Nous nous sommes rendu compte que grâce à la technologie existante, avec un simple écran d’appareil électronique, il est possible d’éviter de voyager, conduire, se garer et consommer d’innombrables ressources…
De plus, au moins en ce qui me concerne, j’ai remarqué que les relations avec les autres dans un cadre plus intime comme la maison deviennent en quelque sorte plus proches et plus agréables, et cet état d’esprit se traduit même par une productivité accrue.
En définitive, si vous rêvez de vivre à Minorque et que votre profession vous le permet, n’hésitez plus, Minorque est le paradis du télétravail. Nous avons de merveilleuses maisons de campagne ou proches de la mer susceptibles de devenir votre bureau.
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