Un sombre manteau d’incertitude a complètement recouvert le monde. Une marée noire imparable de mauvaises nouvelles qui balaie tout. Un torrent indigeste de données apocalyptiques sur l’expansion mondiale vorace du Covid-19 et la traînée de désolation économique qu’il laisse dans son sillage…
Mais dans ce royaume brûlé du Mordor dans sa forme la plus pure, un halo d’espoir s’épanouit parmi les braises.
Je reçois avec joie des photos d’amis et de clients qui ont commencé à cultiver les terres abandonnées de leurs domaines à Minorque. Je reçois des photos sympathiques de porcelets, poulets et autres animaux de ferme qui ont été recrutés pour peupler un nouveau monde que certains ont déjà commencé à concevoir. Une nouvelle terre, fruit du désir de retrouver l’harmonie perdue avec la nature. Et notre île est le meilleur candidat, la meilleure matière première, pour construire cette nouvelle maison.
Je reçois également des images de belles peintures et de dessins qui sont scellés avec une grande charge spirituelle. Des œuvres d’art qui ont émané spontanément des murs de nos cellules de confinement improvisées. Parce que l’amour de la vie et l’optimisme, tout comme les plantes, sont capables de germer même là où il y a à peine une lueur de lumière.
C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, au milieu de cette tempête parfaite de vagues gigantesques qui nous absorbent jusqu’au fond, il est temps de s’accrocher de toutes nos forces à nos rêves.
Et pour beaucoup, Minorque est la ligne de vie à laquelle s’accrocher.
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